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 it was 3am when i first saw you (( stalem ))

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Salem Klein
Salem Klein
narcissus ❖ TIME IS RUNNING OUT
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MessageSujet: it was 3am when i first saw you (( stalem ))   it was 3am when i first saw you (( stalem )) EmptySam 2 Mai - 8:18

it was 3am when i first saw you
@Stella Adamova ♢ Salem Klein
❝ i fell for you at 3:01am ❞
ootd.la musique assourdissante dans les oreilles. les corps bougeant d'un air désespéré sur un rythme aléatoire. faux. certains se collant aux autres. tentative d'approche tel des animaux en cage. aucune classe. la chaleur ne cessait de monter dans la salle. lumières tamisées. quelques brins de fumée par ci par là. l'alcool coulant à flot. faisant coller le sol à certains endroits. les basses faisaient battre les cœurs. les cages thoracique. transformant leur corps en enceinte humaine. les voix s'élevaient pour que chacun se fassent entendre. le vacarme était constant. croissant parfois. les gens affluaient en nombre dans ce sous terrain. le blind eye ne cessait d'attirer du monde. piège à touriste. point de rendez-vous des soirées branchées. il était le lieu incontournable pour des soirées inoubliables. ou oubliables par les verres qui s'enchaînent dans l'heure. dans les minutes. la jouissance de l'alcool coulant dans la gorge. ravivant les sens. embrumant les pensées. la vue. cette douce sensation de chaleur intérieure. Salem la connaissait parfaitement. l'aimait au fond de son être. il enviait ceux qu'il voyait enchaîner les verres. ceux qui se libéraient d'une pression invisible. de poids qui pesait sur leurs épaules. ce soit il était calme le gamin. un coup d’œil vers son entourage. un long soupire se fit entendre de son côté de la table. cette soirée était calme. ses compagnons étaient de riches personnes de la ville. de bonnes présences. une bonne réputation. il se devait d'être calme. respectueux. la famille Klein en avait besoin. il en avait besoin. souvent bien plus qu'il ne voulait l'avouer. ou qu'il le pouvait. parfois bien trop aveugle pour réaliser les choses. être sage était ennuyeux. il voulait profiter. sentir l'alcool envahir son corps. le transporter. il voulait danser sur la piste. au milieu de tous. capter les regards environnant. il voulait être celui qui attire l'attention. être celui dont ses faux amis se plaignaient. critiquaient. se sentir vivant. c'était ça qu'il souhaitait. au lieu de cela il était assit. soupirant. regardant l'heure tourner. attendant une heure convenable pour se lever. prendre la poudre d'escampette. partir. il finirait sa soirée dans les rues de Prague. le regard levé vers le ciel. regardant la lune brillant de tout son être. l'admirer. laisser sa chaleur l'envahir. il finirait par se perdre dans les alentours de la capitale. divaguant au grès du vent. douce brise légère de cette mi-saison. il se sentirait vivant. bien plus qu'à l'heure actuelle. le temps tournait. avançait doucement. trop lentement à son goût d'impatient dans l'âme. 3am. il finit par se lever. sans un mot. sans un regard pour sa compagnie. pions de son redressement d'image. il n'en avait que faire. descendant les quelques marches. quittant cette estrade. cette prison. son regard vaguait une nouvelle fois sur les environs. admirant la foule devant lui. cette foule à laquelle il se mêlait. se frayant un chemin vers la sortie. poussant ses corps déjà bien trop loin. rattrapant une jeune femme dans ses bras. manquant de tomber. elle. l'alcool se mélangeant à son parfum. parfum de l'enfer. le gamin était déjà ko. faible face à elle. sa beauté qui surpassait celle de la lune. son amante éternelle venait de trouver rivale. entourant son corps de son bras. la maintenant un semblant debout. il la guidait à l'extérieur de cette foule avec lui. l'installant sur un siège à l'écart. une table abandonnée par un groupe partit danser. il l'observait. la détaillant. elle était magnifique. « Vous allez bien mademoiselle ? »
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Stella Adamova
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MessageSujet: Re: it was 3am when i first saw you (( stalem ))   it was 3am when i first saw you (( stalem )) EmptyDim 3 Mai - 17:04

it was 3am when i first saw you
Stella Adamova ♢ @Salem Klein
❝ i fell for you at 3:01am ❞
ootd.un verre, deux verres, peut-être cinq? tu aurais peut-être dû les compter avant d’en commander un autre. tu t’abandonnes si peu, laissant tes vices prendre le dessus lorsque la petite image que tu aimes montrer à tout le monde ne te suffit plus. tu tiens le coup, la plupart du temps, lorsque les conventions sociales te le demandent, lorsque tu essaies de te montrer forte, belle et fière pour tout le monde autour de toi. tu n’es pas coincée, tu n’es pas ennuyeuse non plus, tu en a marre des moqueries. stella, si pure, si chaste, si parfaite. stella dans un club, un peu trop emportée par le venin de l’alcool, une image qui ne colle pas avec ton doux visage, peu importe le nombre de fois que tu essaie de le faire tenir. un masque avec des cordes que tu serres bien solidement derrière ta tête, espérant qu’il ne glisse pas d’ici la fin de la soirée. un verre de plus, pour leur montrer que tu peux en prendre, malgré ta tête qui tourne, la chaleur qui t’envahit et tes sens qui commencent à te faire défaut. ton corps bouge selon le rythme de la musique qui te berce, tu crois avoir entendu ta chanson préférée tout à l’heure, mais tu cries à chaque fois que tu reconnais quelques notes. elles sont toutes tes chansons préférées, dès que tu peux te laisser emporter, oublier tout ce qui t’attend chez toi, la solitude de ton lit, les histoires que tu lis beaucoup trop religieusement entre les lignes de tes livres préférés, te rappelant que ton seul échappatoire sont les oeuvres d’arts qui décorent ton quotidien. ces toiles parfaites, dont tu révèles la beauté à tous, y laissant un peu du tiens, rêvant d’avoir un jour tenu la brosse qui dépeint de si belles histoires. la tienne, elle est douce, elle est triste, elle est bercée par les attentes de ta famille, les attentes des familles des autres, ces images qui te guident depuis ton enfance, les seules que tu connais. tu es habituée aux soirées mondaines, certainement pas aux soirées dans les bars. tu tiens régulièrement des flûtes de champagnes, et certainement pas un verre dans lequel un barman t’as fait un mélange dont tu ignores la composition. c’est sucré, agréable lorsque tu laisses le liquide envelopper le fond de ta gorge, c’est traître, ça te frappe rapidement et tu te laisses aller, tu en redemande encore plus. ton conscient est déjà bien loin, il n’y a plus personne pour te dire quoi faire, encore moins pour te montrer où aller. tu en veux à tes amis de t’avoir mené jusqu’ici, de t’avoir poussé à vouloir leur prouver que tu sais t’amuser. tu as trente ans, tu te mêles aux foules de jeunes beaucoup plus insouciants que toi, et tu les envies de penser que leur vie ne tient qu’à ces sorties en boîtes, les corps se mélangeant les uns sur les autres, rêvant de trouver le grand amour à travers les vagues de silhouettes, peut-être que ton âme soeur se cache dans cette foule. l’étourdissement  te prend et tu te demande si tu as besoin d’un autre verre, ou d’une bouffée d’air frais, la tête te tourne et tu espères que ca va passer, une chanson de plus à danser, c’est exactement ce qu’il te faut. ou peut-être pas, parce que ton pied glisse et tu perd ton talon haut. ton pied glisse et tu perd ton équilibre précaire, celui que tu croyais avoir conservé malgré l’alcool qui te brouille. la marée de gens qui t’entourent te retiennent, mais ce n’est pas assez pour compenser la perte de ton soulier, encore moins pour te retenir lorsque tu réalises que tu ne vaux pas mieux que cendrillon alors qu’elle dévalait les escaliers du palais. sauf que ton prince charmant ne te fais pas course, et tu réalises maintenant qu’au-delà des histoires à l’eau de rose qu’on te raconte, il est totalement impossible de marcher avec un seul talon, certainement pas danser, et encore moins de descendre des escaliers en courant. peut-être que ce sera ta cheville qui prendra le plus gros du coup, ou peut-être ton flanc gauche, et tu n’oses même pas imaginer l’horreur que tu devras subir, affalée sur le plancher de danse. non, sortir en boîte, ce n’est peut-être pas pour toi finalement, et tu en voudras au monde entier d’avoir essayé de te convaincre que tu pouvais encore te permettre de telles folies. et c’est alors que tu divagues complètement, attendant le choc, que tu sens deux bras te prendre, te remettre sur pieds, t’emmenant loin de la foule comme si on venait de te sauver d’un champ de bataille. ce n’est pas un choc que tu sens alors qu’on te dépose doucement sur un siège, le courant de la foule étant bien loin derrière toi maintenant. tes sens reprennent le dessus lorsqu’ils ne sont plus enivrés par la musique, l’alcool et la ferveur des corps qui te bercent. ce n’est plus ta chanson préférée qui te fait divaguer, mais bien le visage de l’inconnu qui se tient devant toi. ses lèvres bougent et tu n’entend rien à travers le bourdonnement de tes oreilles, tes yeux rivés sur les traits qui se dévoilent doucement à toi. ce visage si froid, si doux, ses yeux en amandes qui te fixent avec cet air un peu inquiet, la fascination s’empare de toi alors que tu laisses passer tous les mots qu’il te murmure, comme si on venait de te faire découvrir un nouveau tableau que tu essaie encore de déchiffrer. il aurait pu te chanter une chanson, te déclarer sa flamme ou encore t’insulter, tes orbites ne se dégagent pas des siennes. sa voix résonne encore lorsque tu essaies de retrouver ta lucidité, réalisant que le sol est bien froid sur ton pied nu. « je… mon soulier. » il va bien ton soulier stella, mais tu dois te résoudre à ne plus le revoir jusqu’à la fermeture du bar. une voix te dit au fond de toi que ton soulier est probablement la dernière préoccupation de l’étranger devant toi, les mots s’enchaînent dans ton esprit alors que tu essaies de former des phrases, mais tes lèvres ne semblent vouloir coopérer.
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Salem Klein
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MessageSujet: Re: it was 3am when i first saw you (( stalem ))   it was 3am when i first saw you (( stalem )) EmptyLun 4 Mai - 8:43

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ootd. elle était magnifique. « Vous allez bien mademoiselle ? ». les lèvres se séparant et se liant à nouveau. doucement. les mots roulant sur sa langue. tel une douce mélodie. le regard captivé par le sien. ses iris brillant par la soirée qu'elle venait de passer. sans doute bien mouvementée. alcoolisée. une soirée qu'il aurait dû passer lui aussi. au lieu de rester assis sur les fauteuils. faisant durer son seul et unique verre. faisant tournoyer le liquide à l'intérieur d'un léger coup de poignet. de la mauvaise compagnie autour de lui. les mêmes discours à longueur de temps. ennuyant. ils étaient ennuyant. il avait longuement regretté cette soirée Salem. mais la vue de cette jeune femme. magnifique. semblant être un ange. une enfant de la lune. devenue sa rivale. son ennemie. il en oubliait les heures qui venaient de passer. comme-ci la soirée ne faisait que commencer. 3:01am devenait alors minuit. il venait alors de pénétrer dans le sous sol du blind eye. les douces basses pulsant dans ses veines encore vierge de tout alcool. c'est en voyant le regard brillant de la jeune femme. fortement alcoolisé sans doute. qu'il se ravissait. pour la première fois depuis des années. de n'avoir bu qu'un verre. un seul et unique verre. lui laissant les pensées claires. la vue stable et les paroles convenables. il ne regrettait plus cette soirée. l'appréciant alors soudain un peu plus. ayant pu croiser le chemin de cette étrangère. « Ne bougez pas mademoiselle. Je reviens dans quelques instants. » adorable sourire étirant ses lèvres. un brin charmeur. il caressait sa main du bout des doigts. électrisant son épiderme. jamais il n'allait oublier cette sensation. un dernier regard vers elle et il tourna les talons. rebroussant chemin. se frayant une place dans cette foule qui ne semblait pas diminuer. il retournait sur les lieux du choc. de cette rencontre quand elle était tombée dans ses bras. comme un signe du destin. elle était là pour redresser la barre. rendre cette soirée meilleure par sa simple présence. par son regard captivant. lui était là pour l'aider. tel un prince charmant irait aider la jeune princesse en détresse. chevauchant son fidèle compagnon. partant au galop sur le champ de bataille. affrontant épreuves après épreuves pour gagner son cœur. et sa main. sa première étape. retrouver le soulier de la belle. mais les gens se bousculaient. faisaient la fête. ignorant l'environnement autour d'eux. se poussant tous comme ci de rien n'était. ils profitaient tout simplement de l'instant présent. alors que les remords les attendaient le lendemain. fraîchement accompagné d'une aspirine et d'un verre d'eau. il ne connaissait que trop bien ces lendemains en question Salem. pourtant ce n'est pas genre de réveil qui l'attendait dans quelques heures. le manque. enroulé calmement dans les draps soyeux de son lit. c'était ça qui l'attendait patiemment.
le regard valsant d'un côté à l'autre de la foule. à la recherche de ce simple soulier en question. rien ne captait son attention. son pied n'avait rien foulé sur le sol alors qu'il se frayait un chemin dans les alentours du point de rencontre. un long soupire se fit entendre. brisant dans un silence la musique assourdissante de la boîte. il retourna aux côtés de la belle. toujours assise sur le fauteuil. elle n'avait pas bougé. sans doute ne le pouvait-elle pas dans son état. « Vous aurez plus de chance de le trouver à la fermeture ou même demain. Je suis désolé. » dit-il d'un ton calme. posé. presque comme un murmure susurré au creux de son oreille. d'un geste tout aussi doux. effleurant sa peau à nouveau. comme ci il avait peur de la brisée. il attrapa ses mains. attirant son attention sur lui. « Je reviens, attendez moi ici à nouveau. » et il partit à nouveau. en quelques enjambées il avait atteint le bar. commandant un simple verre d'eau d'une voix autoritaire. il ne voulait pas attendre. il ne voulait pas la faire attendre. elle ne pouvait pas. trop peur qu'elle fuit. qu'elle le fuit. et c'est sans un merci. sans un regard qu'il la rejoignit. absent une poignée de seconde. elle n'avait sans doute pas eu le temps de s'en rendre compte. « Buvez, ça vous fera du bien. » le verre devant lui. il c'était remit à sa hauteur devant elle. son visage arborant un doux sourire ce voulant rassurant. il ne la connaissait pas. ni d'Eve. ni d'Adam. mais il avait cette envie au fond de lui. cette envie de faire les choses bien. de la faire se sentir bien à ses côtés.
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MessageSujet: Re: it was 3am when i first saw you (( stalem ))   it was 3am when i first saw you (( stalem )) EmptySam 9 Mai - 15:13

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ootd.Tu fixes le sol devant toi, encore trop peu consciente de ton environnement. tu sais pertinemment que tu regretteras tous les gestes que tu as posés ce soir, incluant tous ces verres que tu as bu sous pression, ne serait-ce que pour montrer que tu peux bien t’amuser aussi. Stella, tu es si douce, si passive. Quelle vision étrangère que de te voir perdue dans le sous-sol du blind-eye, telle une proie à la merci de son chasseur. Ça pourrait être n’importe qui, peut-être ce mec qui se tient au bar et qui te regardes depuis que tu as croisé son regard en allant te chercher un autre verre de trop. Peut-être que c’est celui qui se tient près de la porte des toilettes aussi, trop enivré par les mouvements de la foule pour s’y mêler, préférant regarder de loin, ses yeux analysant chacune des âmes perdues qui se trouvent dans cette pièce. Et toi tu te livres à eux, comme un repas devant un affamé, un oasis devant un aventurier un peu trop perdu, et tu les attires sans même t’en rendre compte. Et pourtant, il est arrivé d’un coin sombre, une ombre que tu n’avais même pas remarquée, alors que tu perds tous tes repères, il te rattrape comme un chevalier sur son cheval blanc, le sauveur des petites princesses en détresse, ce samaritain que tu n’attendais pas, alors que tu perds pied comme cendrillon dans les escaliers du palais. Tes yeux ont de la difficulté à te séparer des siens alors que tu le regardes faire, alors que tu marmonnes des paroles incompréhensibles, tentant encore de faire le tri dans ta tête entre tes pensées et le bruit beaucoup trop assourdissant des basses dans la musique qui te faisait tellement vibrer quelques instants plus tôt. Maintenant, tu es étourdie et tu cherches à retrouver une certaine poigne sur la réalité, ne serait-ce que pour mieux entendre ce qu’il te dit, associer une voix à ce visage doux et froid à la fois, un regard que tu tente de déchiffrer comme les secrets que tu déniches tous les jours dans les peintures que tu admires, mais malgré tous tes efforts, il reste un mystère que tu n’arrives pas à percer au premier regard.

Comme un appel de détresse, tu le vois te quitter et tu n’as pas le temps de placer un seul mot. L’attendre? Tu en as bien l’intention, réalisant que tes jambes n’en font probablement qu’à leur tête maintenant et que même si tu tentais de t’éclipser, tu ne pourrais pas te sauver bien loin. Un triste sort pour une tentative si pathétique de te relâcher. Tu perds son ombre dans la foule, ce courageux sauveur qui tente un plongeon dans l’océan agité pour tenter de retrouver ton bien si précieux et tu réalises à quel point tu es stupide de penser qu’il serait possible de trouver ton objet perdu dans le chaos que renferme ce sous-sol qui commence sérieusement à t’étouffer. Tu cherches soudainement ton air, te demandant ce que tu fais ici, maudissant tes idées et ton esprit beaucoup trop influencable, cette volonté que tu as de vouloir faire plaisir aux autres, t’imaginant tranquille à la maison avec un chocolat chaud et une couverture, devant ton foyer et le dernier épisode de ta série du moment. Ton corps te promets à la place un bon mal de tête demain matin, probablement des souvenirs très flous de tout ce qui s’est passé et une honte qui te poussera probablement à te cacher pour la prochaine semaine. Tu es égarée, perdue, et ton seul point de repère est ce doux inconnu qui tente si bien que mal de venir à ta rescousse alors que tu es complètement à sa merci. Alors que tu te perds encore dans tes pensées, il revient vers toi, il dégage une aura qui t’attire à nouveau comme un aimant, tu accueilles son retour comme une chaleur lors d’une nuit froide d’hiver, porteur de mauvaises nouvelles, du sacrifice malheureux de ton soulier, mais tu bois ses paroles comme une assoiffée dans un désert, t’accrochant à nouveau à son regard pour reprendre tes sens. Un verre d’eau à la main, tu confirmes maintenant que tu le suivrais probablement jusqu’au bout du monde ne serait-ce que pour le geste de douceur qu’il t’apporte. Doux médicament qui coule dans ta gorge, nettoyant les résidus d’alcool qui te brûle encore le coeur. Tu te sens soudainement honteuse, de ce que tu montres, de ce que tu donnes comme impression et un rictus vient déformer tes lèvres, cette envie de disparaître dans le sol que tu contemples lorsqu’il te laisse à toi même, et tu espères au fond qu’il ne partira pas à nouveau, te laissant seule avec le vide. « je suis désolée… je suis pathétique. Merci. » tes yeux retrouvent le chemin vers les siens et tu laisses cette sincérité transparaître dans ton regard, le peu de lucidité qu’il te reste te poussant à réaliser la situation dans laquelle tu te trouves, regrettant tous tes choix des dernières heures. « je suis persuadée que vous avez probablement mieux à faire, ne vous en faites pas pour moi. »
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