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 i'll start saying words but the words won't come (roman)

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Oslo Galswinth
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MessageSujet: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptyVen 1 Mai - 16:56



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.


( it kills the most to say that i still care ) Désillusion implantée dans le cosmos, vague à l’âme réticent, l’sac à dos apposé contre l’épiderme, flottant dans les rues, flottant contre son corps. Prague s’ouvrait au monde, aussi bien que les triomphes des dieux suivant de près ses avancées, apposant entre ses doigts le hasard sanguinaire contrôlant une vie vouée aux démons, aux aplats de couleurs mornes, aux lunes éteintes, et aux étoiles méprisantes. Le goût du silence dans les veines, l’idée de ne voir personne, journée lugubre, juste lui et le hasard se rejoignant dans une partie monstrueuse, dé toujours vainqueur, tandis que lui tentait tant bien que mal d’échapper à ces défis infligés, à ces idées qui grandissaient dans son inconscient, et qui doucement descendait le long de sa colonne vertébrale, putain d’électricité qui ne laissait aucun répit à ces pensées qui s’infiltraient doucement dans les limbes conscientes de son cerveau. Jamais de répit pour l’âme méphistophélique, démon du jeu s’amusant à posséder chacun de ses gestes, chacune de ses pensées. Diable au corps maudit, traces certainement laissées par le passage d’une sérénade violente sur ses frêles épaules. Papa qu’avait toujours chassé les démons, laissant son fils enclin à ne plus jamais se contrôler lui-même, laissant tout apparaître, solitude comme succubes, serpent comme désarroi. Môme qu’avait trop d’images dans la tête, d’un corps qui se perdait contre le sol, rejoignant le pandémonium par sa faute, dé qui n’avait pas voulu de lui, dé qu’avait assassiné une âme de plus, rayant sur sa liste une victime en moins, pour continuer sa tirade infinie vers les monstres, vers le génie du mal, laissant les suppôts de Satan se revêtir du sang âcre, les étoiles les abandonnant pour de bon, alors qu’ils devenaient Pluton, planète oubliée, acharnée, planète arrachée à l’univers. Progéniture Galswinth qu’avait suivi le même chemin, qu’était devenu le médiateur entre le monde à ces succubes qui lui apprenaient à écrire une nouvelle histoire, qui lui apprenaient que son destin ne lui appartenaient plus, qu’Oslo n’était qu’un prénom qui figurait sur les fiches du mal, un prénom qui reflétait les idéaux de sa mère, le besoin de la terre, des idéaux qu’étaient prêt à conquérir un autre univers pour échapper aux griffes de son père. Sang qui devenait noir, alors qu’il arborait les rues, sortant de son taudis, pour échapper aux règles qu’il ne comprenait encore pas, ces règles qui suivaient la rivière d’un Styx qui lui semblait trop profond, cet appartement qui respirait l’inconfort, le besoin d’aller plus loin, d’en changer, de ces foutues sphères qui le désarçonnaient un peu plus. Obligé d’effacer les tourments, et de faire face à une autre vie, à ces regards qui lui infligeaient bien plus que la peau cornée de sa main, à force de serrer entre ses doigts, tout contre sa paume, l’objet de sa résurrection, l’objet d’une vie, représentant les maladresses comme les hécatombes possibles. Fallait affronter ces regards, les maudir, d’un seul coup de main, d’un seul coup d’oeil, écoutant les tirades des professeurs, s'octroyant le droit d’un avenir qui pourrait lui ressembler, figé dans le marbre qui lui plaisait tant au touché, à ce marbre qu’il admirait comme seule perfection connue par un dé qui semblait rêvé d’être de ces mêmes couleurs, qui semblait définir tout autant les émotions, en les figeant à travers un instant, à travers un chiffre, points marqués sur paroi sale, décrivant  les mouvements incontrôlés de son corps qui répondait à ses attentes. Pieds apposés à l’entrée d’une université, longeant les couloirs, rejoignant l’hémicycle des anges pour échapper aux démons, s’installant au fond de cette salle, visitant du regard les faciès inconnus, laissant ses pensées divaguer, son visage s’installant doucement dans le creux de sa main, le coude s’enfonçant dans le bois. Regard se perd, sur les corps qui déambulent, rejoignant leur place, dans l'odyssée peu commune, tandis qu’lui tape déjà du pied, faisant rouler dans son autre main l’objet précieux, le seul graal étant venu à lui.

( all i can do is let my heart bleed ) Yeux qui se perdent encore, s'affaissent, cage thoracique tournoie, myocarde crève, quand l’regard rencontre démon passé, quand ses yeux se posent sur l’homme, le tentateur, serpent détruisant organes qui tentent de se retenir d’hurler, à l’intérieur du corps qui n’ose même plus bouger. C’est pas qu’un fantôme en face, c’est pas qu’une mère qui pourrait anéantir une journée de plus, c’est pas l’image d’un père qui foudroie sa rétine, alors qu’il s’enferme encore derrière les barreaux, qu’son nom résonne auprès des jurés, pour l’enfermer encore. C’est bien plus, ode au diable devant lui, terre s’éclate, le soleil brûle, sens sont en alerte. Oslo, il arrive pas à réagir, comme si le brun en face de lui n’était qu’une méduse médisante, l’enfermant dans sa cage de pierre, alors qu’il devenait statue de Rodin effarée, effacée. Doigts qui se resserre autour du sombre objet, alors que la tornade prend sens, alors que l’inconscient semble marcher, sombre idée qui fluctue dans son cerveau. Fuir ou crever face à lui, s’adonner à ces mots qui l’tuent encore, qui l’pousse à ne jamais admirer que les corps nues de ces statues qui doucement interfère avec son monde bien plus que les autres, y retrouvant dans celle-ci le calme, une haine qui ne se voit pas dans leur regard, dans la mélancolie de leurs gestes. Marchand de sable commence à parler, énonçant Platon et Socrate, opposant leur idée, pendant que son regard ne démord pas, que ses doigts ne rejoignent jamais le crayon posé sur cette feuille de poussière, que le sang commence à monopoliser les ridules de sa main, que  son visage se ferme, que les autres tentent de comprendre, le mystère qui se cache derrière la blancheur de son teint, la blancheur de ses cheveux, la lueur éteinte de ses yeux. Souffle qui agonise discrètement, l’impression que la chaleur est trop grande, dans cette pièce qui l’assomme doucement, sur cette nuque qui lui fait face, ces yeux dont il observe la couleur lorsque son regard se perd à lui aussi sur la foule incandescente. Flammes l’opèrent, le font fondre, disloquent l’âme du corps, alors que le dé roule encore. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Et ça tourne autant dans sa tête. Roman Kafka qui lui fait face. Roman Kafka qu’a laissé bien trop de traces sur son passage, sur l’morveux qui rêvait juste de vivre. Quatre il gagne, six tu prends la fuite. Il roule sur la table, achève les bruits, regards se posent un peu plus sur lui, alors que ses doigts tremblent, et que tout l’ensorcelle. Points de poussières s’accumulent, alors que le démon gagne, alors que lui peut pas prendre fuite, alors qu’il décide de contrôler son âme pour lui faire face, pour lui montrer qu’il est plus que ça, qu’la haine se ressent encore en lui, qu’il est coupable d’un tel merdier, pour l’avoir poussé un peu plus dans ses retranchement, le môme qu’il était. Glanon semble l’appeler, glanon semble frémir dans ses oreilles, lorsque le professeur annonce la fin des retranscriptions d’un Platon devenu inintéressant, alors que la porte s’ouvre à lui, qu’il se pose devant, qu’il cherche son regard, et qu’il l’assaille quand il passe, ligne directrice dans ses yeux, comme happé par un manque qu’il ne comprend même pas. « — Roman. » Pas même un murmure, dé qui donne la confiance en roulant entre ses doigts, en s’enfonçant, en laissant sa voix riposté, face à ces émotions qui le terrasse, ces émotions qui sont comme des crochets dans le coeur, des putains de guêpe détruisant la camisole pour ne pas s’emporter. « — Qu’est-ce que tu fous ici, putain ? »

 


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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptyVen 1 Mai - 20:04

J'AI EDITE LE RP AU LIEU DE LE CITER ZIEGHIOZEGNEJKG?DNZOFNL 2fuck 2fuck 2fuck 2fuck 2fuck
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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptyVen 1 Mai - 21:12



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.


( i could lie, say i like it like that ) Frayeur dans l’bide, des mois à tenter d’oublier les démons passés, à tenter d’oublier l’sens d’ces foyers, le sens de ces mots envoyés, infligeant les maux accrus. Confiance bafoué, incapable de regarder hommes dans les yeux sans se sentir sale, sans regarder le sol trop blanc, pour laver les péchés. Vieux souvenirs qui s'immiscent en lui, qui badigeonnent son humeur, qui quittent les ténèbres pour se montrer à la lumière. Réverbère, ses yeux, douleur cependant à peine lisible, parce que trop enfermée dans la pierre. Oslo devenu marbre, Oslo devenu pièce d’un Rodin émérite, ne laissant plus rien l’atteindre, se laissant juste guider par le roulement du cube entre ses doigts, laissant simplement la vie passé, défilé devant ses yeux, étincelle éteinte dans l’bide. Roman, ça sonnait comme un passé qu’il haïssait, un souvenir d’Elias, son pacte avec le diable, le dé qui avait pris possession de son âme et de son corps, obsession dérisoire, qui l’entraînait de la même façon vers les courbures d’un corps jonchant le sol, couleur âcre l’entourant, la vie se laissant doucement emporté au gré du vent, au gré du hasard. Pas de place pour la faiblesse, pas de place pour les regrets, juste un regard qui se pose sur lui, qui tente d’échapper aux succubes, qui tente d’échapper aux ressentiments de l’ancien lui, d’ce môme qu’il était, cachant ces émotions derrière les vitres de ses yeux. Et pourquoi ça fait aussi mal ? Pourquoi ça te tue encore, hein, d’entre sa voix qui s’élève ? Peur qui s’élève, peur qui lui tord le bide, peur qui revient, parce que c’était trop, parce que c’était un amas d’émotions incontrôlés,  et Oslo il est incapable d’y mettre de l’ordre dans sa tête, quand la progéniture Kafka est face à lui. Poings se serrent, paume s’arrache un peu plus contre le bijou sacré, mâchoire se contracte, dents s’achèvent. Il sait pas, Oslo. Il sait pas pourquoi il est incapable d’oublier, pourquoi l’inconscient guide ses pas, encore et encore, à l’aide du hasard pour se retrouver face à lui. Oslo, il en sait rien. Oslo, il se perd un peu plus chaque jour. Mots semblent encore le craqueler, parce qu’il peut pas concevoir l’oubli, parce qu’à force d’y sombrer, il a peur de s’effacer le môme, de disparaître dans les limbes pour toujours, effacé par les cachetons de maman, par les barreaux d’papa, par le monde entier. Blancheur morne, ce visage, ces cheveux. Blancheur de l’oubli. Lippe se mordille un court instant, yeux se fixent dans les siens, parce qu’il en a rien à faire, parce qu’au fond d’lui, inconscient veut montrer qu’il est devenu fort, qu’y’a aucune trace laissée, l’faire regretter, un peu plus. « — Oslo Galswinth, ça te dit rien ? » Nom balancé, yeux encore dans les siens, frèle souvenir qui recouvre son âme, couloir qui s’émiette face à lui, mots qui résonnent dans sa cage thoracique, qu’assassine le myocarde qui n’ose battre, parce que pédale et monstre s’enchaîne, parce que le môme qu’il était venant d’comprendre qu’le destin n’était plus entre ses mains, et Roman n’avait fait qu’empirer les choses, lui assurant qu’lui ne contrôlait plus rien de lui-même, plus rien de son avenir. « — Non, forcément que ça te dit rien. » Soupir, main s’enfonce dans sa poche, laisse le cube en suspens, rouler doucement jusqu’au fond, jeu du hasard terminé juste un instant, y’a plus qu’la pointe qui cogne contre la cuisse, qu’explose le marbre, et qui le refonde à nouveau.

( it's not that i want to watch you leave ) Les fantômes chantent bien trop fort, bien loin, le vide se fait bientôt devant cette salle, alors qu’tous s’activent à quitter les lieux le plus vite possible. Et Oslo, il sait même pas pourquoi il est là, il sait même pas ce qu’il fout en face, à chercher les traces d’un quelque chose qu’celui d’en face n’a même pas en tête, un passé qui lui colle à la peau, ces putains de foyer qu’on finit par tuer maman et ses rêves de Scandinavie, éloignant le môme des rêves d’Asgard, aucun espoir d’un jour y arriver, rejoignant les côtés d’Heimdall pour se battre jusqu’au bout du monde. Visage qu’il aurait pu enfoncer dans un mur, qu’il aurait pu détruire des mots, mais rien n’sort, parce qu’il attend qu’il se souvienne, Olso, parce qu’il a besoin de ça, parce qu’il a juste besoin de cet espoir, loin des dédales du hasard, loin d’un jeté de dé, qui fourmille dans sa poche, qui chauffe la cuisse, qui l’obnubile encore, qu’il se sent obligé de reprendre entre ses doigts. Yeux se perdent un instant dans la contemplation d’ces cernes — dis-moi qu’toi aussi l’diable sympatise constamment avec toi dans ton sommeil, et qu’je suis pas l’seul à supporter sa torture. Audace dans les poings qui se serrent à nouveau, et ses yeux qui recroisent les siens. « — Attends... T'es devenu une pédale, c'est ça ? » Rire masqué, le putain de dé qui se serre encore, parce qu'il comprend bien des choses, parce que la haine revient, flamme de l'enfer débarque à l'intérieur de lui quand il comprend qu'sa douleur était vaine, qu'il s'est détruit de ses mots pour que ces mots-là lui reviennent en pleine gueule.



 


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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptySam 2 Mai - 19:26



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.


temps qui décide de se suspendre. ombres qui frôlent la carcasse pour pouvoir passer. blondinet, barrière pour rejoindre morphée. noirceur dans des pupilles. astres en décomposition, lueur espérante envolée. planté dans celle d’l’individu. intrus qui a franchi la limite autorisée. pas en arrière, comme si la peste sortait d’entre tes pores. distance que tu veux garder.m’approche pas trop gamin, je veux pas te faire du mal. je peux très vite me sentir agresser, recule. je suis fatigué. recule. matière grise qui bouillonne. hémoglobine bullant dans les nervures. doigts passant sur ton visage déjà bien amoché. traits tirés pour montrer un ennui bien plus que présent. puis elle retombe cette paume. comme une massue, elle vient frapper ta cuisse. pour prouver que t’es toujours en vie. toujours là. pas dans un rêve. pas dans un songe. baskes toujours sur cette terre. baskes toujours implanté. gravité présente dans les pattes. cerveau volage. quand il te lâche son prénom l’gamin. trace noir qu’tu laisses sur les anges. les enchaînant de goudron. iblis au teint blâfard. serpent frôlant l’échine, laissant ses écailles sur ton épiderme, mêlant ton corps au sien venant empoisonné ton myocarde. doigts se baladant sur un front humide. rougeur montant aux pommettes, feu aux joues. feu au coeur. incendie dans l’bide. flashback d’un gamin perdu. voulant emmener les autres dans le styx; livré à lui-même ayant perdu sa moitié. toujours aussi pourri d’l’intérieur qu’à l’heure actuelle.
((ça te suivra toujours, tu le réalises kafka? ça te suivra toujours, t’es mauvais. roman, t’es qu’un enculé qui fait du mal aux autres. qui trouve son bonheur en pourissant les autres. tu peux pas te voir tomber seul.
visage faussement ébloui par la révélation. révélation qui a eu le temps de tourner dans le gratin depuis quelques secondes. “ ah toi, ton pote le taré là. il voulait toujours te courir après ou une connerie comme ça. “ faciès qui devient dur. “ je me souviens de toi. “ phrase articulée entre le dentier, perfide serpent qui vient frapper dans le coeur. qui vient rassurer. qui vient sûrement bercer. voix pourtant trop rauque. trop dominante. dé qui voltige dans les lianes manuelles du faux-ange. sourcils froncés. flashback d’un dé. flashback d’un cube. flashback d’un destin sanguinolant par une fenêtre. d’une vague mortuaire sur un foyer. retour en arrière de quelques années. lueur d’une épine qui frappe les sentiments. souvenir d’un démon qui s’est imposé en toi à ce moment-là. “ t’as récupéré son dé à ton pote? pourquoi? en fait, tu sais quoi je m’en bat les couilles ça me regarde pas. je veux dormir.

pas d’réponses. pas de souvenirs. t’en veux pas. plus de flashbacks. laissez le passé derrière toi. laisser tes poumons s'enivrer d’une brume de substances. laisser les molécules opiomanes se fondre à tes globules, à ton propre adn. à t’faire oublier. à t’amnésier. égoïste jusqu’au bout du peu d’humanité qui t’reste. drogue qui enlevera le blond d’tes yeux. l’blond hantant tes journées, tes nuits. obscurs blonds. trop flashy pendant les nuits blanches. encore devant toi. comme si c’était ta destinée. comme si t’étais destiné à l’observer chaque jour de ta vie. fil de fer entourant le myocarde à chacune de sa vie. blond que tu suis comme si ta vie en dépendait. soleil de ta vie. soleil qui empêche le sommeil de couvrir tes paupières et de te laisser en paix. blond qui te pique une nouvelle. nez qui s’plisse. rictus narquois étendant ton masque facial, perfide reptile sifflant entre ses crocs. proie qui est nulle autre que celle d’autrefois. “ ouais, t’es pd. tu devrais demandé à ton dé combien de temps tu resteras au placard toi. 1, toujours 2, toujoiurs, 3 toujours enfin tu comprends ce que je veux dire, ou t’es peut-être trop con pour comprendre que t’aimes les bites, je peux t’initier après tout. “ un petit clin d’oeil. “ mais pas pour l’instant, elle est molle là et tu me donnes pas envie, t’as l’air trop casse couille. j’ai pas envie que tu me les brises, tu vois? littéralement, ça se voit que tu vas me mordre le bout. je peux aller pioncer? s’il te plaît, décale toi. décolle si t’as besoin d’un truc je t’en passe, tu verras tu voleras. mais je veux pioncer bordel. “ un pas en avant. un pas pour affronter. un pas pour se laisser une issue. pour jouer le dire. pour jouer l’indifférent. pour n’pas se bouffer l’âme qu’il reste. laisse-moi partir, oslo. envole-toi loin. fais comme ieva. me laisse pas te tâcher une nouvelle fois. fais comme tout le monde, fuis.


 


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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptySam 2 Mai - 20:43



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.


( and my eyes are about to blow ) Orage qui fait des ravages dans la caboche, dé trituré doucement, lentement, rentrant un peu plus à l’intérieur de sa peau à chaque instant, à affronter les maux passés, à affronter l’choix du hasard l’positionnant face à lui, l’coeur au bord du gouffre, sur l’point d’éclater. Et tu sais même pas pourquoi ça tangue autant autour de toi, pourquoi ton myocarde risque de te lâcher face à lui, t’sais même pas ce qui te retient, là juste en face, qu’est-ce que tu fous là, putain ? Mâchoire serrée, il  contrôle même plus le mouvement de sa paume où l’palpitant s’enfonce encore et encore. Visage qu’il aurait pu oublier, parmi tous les autres, progéniture Kafka ne devenant que le fantôme d’une autre vie, d’cette vie qu’il aurait aimé quitté encore et encore, en rejoignant les terres prodigieuses, enviées, juste disparaître d’cette ville trop noire, trop hostile. C’est qu’un putain d’enfer, Prague, un putain d’enfer qui doucement l’assassine, qui l’met à terre, autant que le faisait papa, autant qu’le fait encore les opiacés d’maman qu’accueillait le marchand de sable à sa place. Poing se serre encore. Dent voltige contre la paroi de sa joue, en bouffant l’intérieur, laissant le goût âcre remporter le combat, laissant une autre cicatrice recouvrir son corps. Un. Deux. Trois. Respire. L’impression d’exploser, d’avoir tout donner, de ne pouvoir répandre que l’univers de ses doigts, d’être juste là, marionnette d’un autre monde, corps mobile, paroles envoûtées par les fantômes internes. Y’a qu’ça qu’il est capable de penser.  « — C’était pas mon pote putain. » Et ça tourne dans sa putain de tête, ça tourne, encore et encore, ça l’détruit un peu plus, parce qu’Elias, il était personne, parce qu’les images, elles sont toujours là, ancré dans son putain de cerveau, qu’il aimerait qu’elles sortent, qu’il aimeraient qu’elles soient pas là, comme un putain de nuage noir flottant au dessus de sa tête. « — Arrête de parler de lui. » Comme une plainte venue des entrailles, qui tiraillent encore, putain ce que ça fait mal.

( it all fell down ) Griffes des succubes internes laissent ravage ; passage à tabac sur les mains remplies des coupures infligés par Asmodée, alors que le poing se serre encore et encore, comme destinée de ne finir qu’en une seule et même souche de violence, enfoncée déjà dans sa joue, laissant marque d’un contrôle inopportun. T’arrives plus à faire comme si c’était simple de tenir le choc face à lui, t’arrives plus à ne pas avoir de lui foutre une putain de torgnole. Mâchoire se serre, vipère entre en contact, guidant ses neurones vers les mots terrassant de l’intérieur. Oslo et le calme révolu, Oslo et la tempête céleste, où ni dieux ni titans ne le suivent. Il voudrait juste que les mots sortent de sa caboche, arrête de doucement l’achevé, arrête de laisser un chemin dans l’univers défini pour lui. Confiance bafouée, par mots précédant, ruinant l’envie d’apparaître, le faisant revenir aux orbes de solitude, l’accueillant bien plus fort que les regards le bouffant. L’impression que le monde s’arrête, quand sa main rencontre cette joue, cet épiderme si peu touché, cette peau lactée bien trop fatiguée, marbre imparfait qu’il est Roman. L’impression de se laisser aller, encore, de défier le hasard, de ne pas écouter les voix qui hurlent à l’intérieur l’erreur. Une seule erreur pour que le monde s’affaisse un peu plus sous ses pieds. « — Tu m’donnes foutreusement pas envie non plus, ferme ta gueule, putain. T’es vraiment toujours un putain d’enfoiré. » Et ça l’démange encore, parce que tout tourne à nouveau, parce qu’il veut pas que ça recommence, parce qu’il aimerait contrôler les mots qui sortent de sa foutu gueule, ceux bien trop entendus effacés, ceux qui continuent dans leur déferlante annihiler. Deuxième coup veut partir, alors que le dé voltige, se perd, dans les cliquetis contre le sol, roule, destinée tragique, s’envole trop loin, semblant devenir poussière, semblant l’abandonner lui aussi, pour les fautes commises. Pas en arrière, juste le temps de réaliser, juste le temps de comprendre qu’les démons hurlent dans sa caboche, près à l’affronter pour les inepties dissimulées derrière les coups. Mutinerie contre ce qui le contrôle, bien loin des habitudes, à se laisser aller, à laisser l’inconscient redevenir bien plus important, à laisser le lui revenir encore et encore. Il comprend pas très bien Oslo, il comprend vraiment pas ce que ça veut dire, qu’d’être lui, l’môme abandonné alors qu’un sol jonchait le sol d’la faute à monsieur le hasard. Lèvres entrouvertes, yeux se perdent d’un visage à un point qui se distingue sur le sol blanc, main qui paraît trop vide, main qui fait bien trop mal, myocarde qui tremble encore, l’impression d’imploser, d’avoir besoin de tout détruire. Et t’as l’air cinglé, putain, t’as l’air cinglé, à t’flinguer la gueule pour ces conneries, pour ce hasard qui t’a toujours suivi mais qu’tu comprends même pas. T’es cinglé, putain. T’es un putain de taré, comme ton vieux pote.



 


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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptyDim 3 Mai - 19:42



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.


incompréhension totale de ce monde. incompréhension du bonhomme de neige en face de lui. haine qui s’évapore de son être, intense. forte comme une odeur se dégageant de lui. hymne à la violence mais comment un être aussi petit peut-il dégager un aussi profond dégoût envers ta personne? serpent dans le dos te susurrant de le pousser. de retourner à ta vie. dédale se créant dans tes tripes. pas son pote. pas son pote. souvenirs différents dans tes méninges. tes cône d’opium te détruisent-ils même tes sens? même ton passé? non. les souvenirs d’ieva sont présents. trop présents comme des rappels constants de ta malveillance. comme un rappel constant de l’être nuisible que tu es dans ce monde. escalier qui t’as tout droit monté sur terre venant des abysses. du styx. des entrailles terrestres. déposant sur cette terre les pires êtres. distributions par années. tu en faisais parti. la fatigue te fracasse le crâne. voulant te buter. voulant te nuir. ((tu te nuis déjà à toi même, tu nuis à tout le monde ce n’est pas quelque chose de nouveau. tu devrais le savoir? ieva. maintenant lui. ta propre mère. personne n’a voulu de toi. personne n’a daigné avoir la force de te garder. alors pourquoi tu te sens mal? pourquoi ça te touches?)) “ pas ton pote, pas ton pote si je me rappelle bien tu le bouffais des yeux ou l’inverse, calme toi. respire un coup, gamin. ça va aller compris? je parlerai pas de lui si tu veux pas. mais merde laisse moi passer. “ irritation se faisant sentir de ton côté désormais. creux de la joue bouffé par des crocs. papilles en alerte, relent ferreux dans l’orifice buccale. asthénie annihilant trace d’empathie. “ si t’étais amoureux de lui, excuse-moi. maintenant, je veux juste passer s’il te plaît. me fais pas utiliser la violence. “

choc. paume venant s’écraser contre ton épiderme. s’empourprant. laissant une trace. comme tu laisses une trace sur les autres. celle ci ne sera que temporaire. réveille instantané. retour sur terre. effaçant toute trace de sommeil. les épidermes s’ouvrent, à ton tour de laisser ton aura pernicieuse s’échapper de ton cadavre. l’éveillant faisant de toi l’un de ses êtres dont on a peur. dont on a envie de s’éloigner. mi-homme, mi-démon. prêt à dissoudre toute forme de vie sur cette terre. orbite ne reflétant que le néant. lueur pourtant voyante au fin fond des yeux. étincelle méphistophélique. acrimonie envers le monde. acrimonie envers cette planète qui t’autorise à faire du mal. mettant des êtres humains fragiles sur ton chemin. un tissu entre les doigts. tissu qui cède sous la force émise par tes pinces. “ tu te prends pour qui fils de pute? “ regard d’aliéné. fontaine de d’hostilité sortant de tes pupilles. collant cette marionnette contre un mur. froid. dur. comme toi. coincé entre deux murs. marionnette dont la tête frappe sur le mur. réalisation. deuxième réveille. gosse entre tes doigts. moment d’absence. chronos ayant pris congé. suspendant le temps pour une pause clope. figé. figé devant les yeux du gosse. serpent qui vient te murmurer de continuer. ((continue après tout. pourquoi tu t’arrêterais? pourquoi tu arrêterais d’être la personne que tu es? tu le veux? tu veux lui faire du mal le voir souffrir. tu sais que c’est faux. bloqué. bloqué devant le visage statufier du blondinet. souvenir d’un traumatisme que tu as déjà dû lui laisser. chronos reprend son activité. main qui se délie. main qui se délie. relaissant le gamin se glisser contre le mur. “ ne… “ déglutissement bruyant. tentant de réduire le battement de ton myocarde. venant t'assourdir de ses paupières “ ne t’avises plus de lever la main sur moi, compris? “ calme reprit. tempête atténué. serpent qui se dégage de ton épiderme. boudeur. coinçant sa tête dans le creux de ton cou. prêt à te mordre toi. prêt à lâcher son venin pour t’empoisonner à nouveau du talent de némésis.

regard fuyard. il cherche quelque chose. son dé. dé au sol. comme un cadavre. soit plus intelligent. jettes-toi dessus comme un enfant. attrape le, fais le danser entre tes doigts. fais le valser sur ta paume. enfonce le dans ta poche avec un petit sourire. rictus persiffleur. ((tu vois? c’est dans ton sang de faire du mal.)). compréhension rapide de l’importance de cette objet. volonté. quadrilatère des Dieux. dieu du hasard. dieu d’la vie d’un adolescent perturbé. t’en sais rien toi de tout ça, tu te dis juste que c’est une de ces conneries de putain d’objet porte bonheur. “ retouche-moi une fois et ton putain de dé sera tellement enfoncé dans ton cul que tu pourras jamais plus le retrouver. “ paume qui se tend vers le gamin, trésor de toute sa vie entre les mains. attend qu’il s’approche de toi. attend quelques secondes. montre que t’es pas si mauvais que ça. pourquoi? t’en sais rien, mais t’as cette putain d’envie dans l’fond. “ j’sais pas pourquoi tu m’en veux. t’as sûrement raison de m’en vouloir. alors continue de m’en vouloir pour ce que j’ai fais, j’en sais rien d’ailleurs de ce que j’ai fais. mais je m’excuse quand même, mais refais pas ça et reste éloigné de moi. “ phrase qui vient détruire quelque chose à l’intérieur de toi. tu n’sais pas pourquoi. l’idée même qu’il soit loin de toi désormais, te semble incongrue.


 


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MessageSujet: Re: i'll start saying words but the words won't come (roman)   i'll start saying words but the words won't come (roman) EmptyDim 3 Mai - 21:12



roman & oslo — i'll start saying words but the words won't come.



é l e c t r o d e s, c’est comme des putains d’électrochocs lorsque ses mains se posent sur l’épiderme, lorsque le contact se fait. aliéné, le gamin, tentant de retrouver foi, alors que les démons s’enlisent un peu plus dans sa cavité buccale. ça toque, ça heurte, ça arrache, ces putains de mots qui cinglent doucement contre le myocarde. anxiété s’enquille à l’intérieur, tentant de trouver place dans les torpeurs du monstre. t’es qu’ça, un putain de monstre, un putain de cinglé, ça s’voit. tu pues ce qui t’achèves, la mort qui doucement te prend aux trippes. tu suis Elias d’trop près, tu t’anestésies l’esprit. folie qui l’assaille un peu plus, besoin de sentir la sensation de ce dé au creux de sa main, de l’enfoncer dans la peau un peu plus, de le laisser revenir, de le laisser le contrôler encore et encore. parce qu’il peut pas faire sans, parce qu’il y arrive pas, c’est impossible, comme une vague qui l’assassine lorsque le dé est loin, lorsqu’il roule trop près de la porte des enfers, menaçant de l’abandonner encore. l’impression d’étouffer et de se sentir vivant se rencontre, dans sa putain de caboche, émotions qu’il qualifie pas, émotion qu’il arrive même pas à déceler à l’intérieur. impossibilité de se sentir lui, de se sentir complet, alors que le vide au creux de sa main se renforce, alors que ses mains l’agrippent, l’tiennent contre le mur froid. mâchoire serrée, yeux se perdent dans les siens, s’y laissant succomber, s’y laissant crever, encore et encore. il sait même pas comment réagir. i n c a p a b i l i t é, t’es un putain d’incapable, Oslo, un putain d’incapable sans ton putain de dé, t’es conscient de ça ? impression de bouillir, tous les putains de sens en ébullition, les poings incapables de se desserrer, le corps qui manque de flancher, parce qu’il fait pas l’poids face à lui, parce qu’il arrive même plus à le regarder dans les yeux. lorsque l’dé tombe, le gamin redevient statue de papier, se laissant transpercer de part en part, se laissant guider par chacun de ses mouvements, capable de tomber à plat ventre sur le sol, de s’éventrer à ses pieds, de crever sur l’sol. électrochocs qui continuent encore, qui l’font relever la tête, qui le font l’affronter, à mesure que les mots déferlent. une putain de déferlante. souvenir d’un corps qui se meure au sol, qui se laisse aller vers les tréfonds des cieux noirs. « — Je sais même pas pourquoi je te hais encore... » murmure qui sort doucement de ses lèvres qui s’entrouvrent, mâchoire qui se desserre enfin parce que tout s’envole d’un seul coup, parce qu’il comprend même pas la nature de ses actes. un putain de taré que t’es. et puis Roman, il s’éloigne doucement, alors qu’lui, il reste de marbre, statue informelle, tentant de capter le moindre de ses mouvements, de les retenir, d’essayer de les ancrer dans sa mémoire, de comprendre ce qu’il se passe lorsque le dé n’est pas en main. l’impression d’être l’âme loin de son corps, l’impression de pas être capable de vraiment réagir. puis, il s’approche à nouveau, le dé posé au creux de sa main, le tendant vers lui. souffle qui sort d’entre ses lippes, souffle qui montre qu’la vie revient à lui, qu’son âme reprend possession de son corps, et de son myocarde qui semble revenir à la vie. main qu’arrive sur l’autre, qui reprend le dé d’entre ses doigts, l’enfonçant dans le creux de sa main, le serrant de toute ses forces, de peur de le voir disparaître à nouveau, de le perdre de vue encore quelques instants.

( take a piece of my heart, and make it all your own ) phrase qui le bouscule, encore et encore, qui l’envoie dans les sombres souvenirs, le putain de dé serré entre ses doigts. Roman, et les souvenirs infligés au myocarde, Roman et ses mots, Roman et sa voix qui résonne encore, lorsque d’autres mots relèvent les souvenirs. l’gamin, il aurait aimé oublié, sortir de sa torpeur, reprendre confiance, ignorer les inepties, qu’il comprenait futile encore plus, alors qu’il l’avait face à lui, alors qu’il comprenait qu’au fond, Roman, il était comme lui, l’monstre qu’il dénonçait pourtant, des années précédant. « — T’as juste plus l’air d’être le Roman que j’ai connu. Je... » dignité ravalée, envoyée bien loin balader, les yeux dans les yeux, à la conquête d’une autre alternative. dé qui se serre encore plus dans la main, l’impression d’étouffer qui revient, l’impression qu’il peut pas le quitter, qu’il peut pas s’éloigner. corps-aimant qui l’attire désespérément, et l’dé s’enfonce dans la chair un peu plus, alors que le poing rentre se cacher dans la poche de sa veste, et qu’il laisse sa dent mordiller nerveusement le bord de ses lippes. yeux se baissent alors un instant. « — Laisse tomber, on se recroisera sûrement pas. » corps qui recule, qui s’éloigne, du mur et d’lui, gardant un oeil sur son visage. myocarde qui crache, qui hurle, dans la cage thoracique, qui tente tenter d’en appeler aux démons pour qu’ils reviennent le démolir, pour l’aider à s’éloigner, alors que ses pieds semblent de nouveau ancrer dans le sol, mais que les yeux s’éloignent. excuses qui se confondent dans ses pensées, qu’il tente en vain de faire disparaître, avant de pouvoir s’enfuir. yeux se perdent sur le sol, puis reviennent sur son visage. « — Je suis désolé. » et ça s’envole, comme une plume, qui s’appose doucement sur son épaule, yeux bleus qui rencontrent la noirceur des siens encore une fois, alors qu’il comprend qu’il devrait déjà être sorti, mais qu’y’a cette putain de barrière qui l’empêche d’avancer, et de l’abandonner complètement. môme qu’aurait pu oublier les mots qu’avaient éteint son palpitant le temps d’un instant, mais qui semble garder en mémoire ce visage qui ne disparaît pas, comme une putain de trace dans l’estomac, comme ayant une place au fond d’lui, dans l’fort intérieur, l’inconscient qui dégobille les défis. mais quand est-ce que tu comprendras qu’c’est toi, qui parle, au fond d’toi, et c’est toi, qui l’fait rester à l’intérieur d’ton crâne ?

 


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