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 sometimes you gotta bleed to know (ieva)

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Oslo Galswinth
Oslo Galswinth
amaryllis ❖ THIS IS NOT REAL LOVE
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MessageSujet: sometimes you gotta bleed to know (ieva)   sometimes you gotta bleed to know (ieva) EmptySam 2 Mai - 19:41


sometimes you gotta bleed to know
☾☾☾
@Ieva Marková

sometimes you gotta bleed to know (ieva) YEqssDUX_o sometimes you gotta bleed to know (ieva) GYrY98KX_o
( @ hedgekey )



Traces des sanglots d’opium, longeant les joues défaites, sans couleur. Teint blafard, le môme, café ne faisant guère effet, face à la fatigue qui doucement tentait de lui prendre la vie. Nuit noire, à serrer le dé doucement entre ses doigts, le faisant rouler, tentant de penser, tentant d’écouter les mots qui lui venaient à l’esprit, que le cube venait sussurer à son oreille, à doucement projeter dans sa caboche l’étrangeté des émotions ressenties. Poème reluisant sur ses doigts, des pensées qui fulminaient encore et encore, qu’il tentait de comprendre, doucement, sans s’écorcher un peu plus la peau. Myocarde semblait battre sans but, semblait essayer de trouver dans la noirceur de son cloître les tendances des dieux perdus. Gamin, il aurait voulu toucher les étoiles, toucher sa place à Asgard du bout des doigts, devenir héro des contes racontés par maman, supprimé de son esprit par les opiacées ingérés dans sa putain d’caboche. Maman, elle l’avait autant abandonné qu’elle avait abandonné les dieux qu’elle semblait vénérée depuis sa plus tendre enfance, et lui tentait de les faire encore vivre dans son sang. Douce Scandinavie qui soufflait sur son corps les quelques brins de neige, blanchissant la couleur de son épiderme, blanchissant la couleur de ses cheveux, éclaircissant l’océan de ses yeux. Y’avait pas de place pour abandonner le printemps hivernal, y’avait pas de place pour laisser derrière le rêve de quitter les terres tchèques, en tenant maman par la main juste pour la faire espérer un peu plus, juste pour qu’elle retrouve le goût de ses lèvres à la place des perles salées qui en avaient pris la possession. Oslo, il avait toujours eu l’impression de ne plus sentir la douleur, parce qu’maman la prenait déjà assez en elle. Oslo, il avait cette impression d’être en dehors d’un monde dans lequel son corps déambulait, seul dé guidant ses pas, pensées enfermées tout au fond de son âme. Enfant-lune qui doucement tentait de reprendre une place, enfant-lune qu’avait tenté de trouver des étoiles pour remplir une voie lactée un peu moins vide. Et y’avait eu Ieva, dont l’cosmos était venu le rencontrer, Ieva, qu’était entrée en lui comme un livre ouvert, qu’avait réussi à percer la coquille vide du bambin, du môme qu’avait l’impression de ne rien connaître de la vie, si ce n’était que ces statues de marbre qui possédaient désormais son seul conscient. Blonde qu’était devenue importante pour la progéniture Galswinth, qui tentait de déterrer les morceaux de son coeur enfoui bien trop loin en comprenant les siens.

Vélo qui le guidait machinalement vers le point de rencontre pour retrouver l’angelot qu’elle était, s’était bientôt jeté contre la rambarde devant l’université cadenas apposé autour, pieds rentrant déjà dans l’endroit, yeux repérant la jeune femme. Pas s’approchent, tandis qu’il s’assoit près d’elle, léger sourire sur les lippes, dé déjà doucement roulé entre la pulpe de ses doigts, juste pour se sentir fort, juste pour ne pas oublier qu’il était fantôme, myocarde affublé d’fantôme, d’cris, d’maux, de sang dont la vision semblait lui être dérisoire. « — Salut, Iev’. » Prénom murmuré, tandis qu’il se laissait choir à ses côtés, tentant de lire à travers ses traits la plénitude des maux, chrysanthème passé à tenter d’écrire dans les yeux des autres l’envie d’vivre qu’il ne trouvait jamais, âme éperdue, l’gamin Oslo. L’amie, elle avait toujours eu quelque chose derrière, un secret qui n’appartenait qu’à elle, qui la bouffait peut-être bien de l’intérieur, comme lui et cette voix qui dictait ses envies, les menaces engendrés par les dés. « — Tu fais une drôle de tête. » Lèvre pincée, main replaçant les quelques mèches tombées sur le front, avec juste l’espoir de comprendre les maux qui terrassent.

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Ieva Marková
Ieva Marková
paeonia ❖ SWEET DREAMS
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MessageSujet: Re: sometimes you gotta bleed to know (ieva)   sometimes you gotta bleed to know (ieva) EmptyDim 3 Mai - 17:54


I'm feelin' electric tonight
@oslo galswinth

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( @ vocivus )


au fond d'toi tu l'sais ieva, tu l'sais que c'est lui. son regard si intense, si brisé comme son âme. c'était lui. ouvre les yeux putain ! mais non, impossible de croire en sa présence ou le moindre fait qu'il soit en vie. impossible d'te dire que c'était lui hier, impossible d'accepter cette ignoble réalité parce-que, trop dur a accepter.  T O X I Q U E. ton coeur balançait de multiples battements qui fracassaient ta cage thoracique et coupaient au passage ta respiration. tu ne semblais plus pouvoir respirer ou du moins ton visage était le tableau où était peint toutes les souffrances du passé. ce genre de souffrance bien enfouies qui auraient du le rester mais non, il est ici. roman est ici. c'était même trop beau pour être vrai et toi tu préfère torturer ton esprit à chercher au plus profond de tes souvenirs quelques images de lui. pour quoi déjà ? te faire encore plus de mal ? « — Tu fais une drôle de tête. » ...une drôle de tête, ouais, une drôle de tête. t'as pas le choix d'lui sourire au gamin, d'faire semblant comme si tout allait bien. joues en de tes années de théâtre au lycée, faut pas qu'il sache ta vérité et encore, il est loin de se douter de la honte que tu portes en réalité. s'il savait qu't'as été violée, il ferait quoi oslo ? roman foutrait le feu a ce monde sûrement, mais toi oslo, tu ferais quoi à ce monde si tu le savais ? tu secoues la tête et comme à ton habitude, les quelques bonbons soigneusement gardés dans ta poche depuis le début de cette journée se retrouvaient enfin entre vous deux. comme un rituel, histoire de grignoter ensemble et de partager bien plus qu'un statut de mentor pour ce petit poulain. t'es devenue son amie, parce-que c'est toujours ce que tu deviens pour ceux qui te croisent : une amie. « un examen qui me stresse un peu..t'en fais pas petit Frost ! » menteuse tu étais, dans la perfection peut-être et sûrement qu'il n'y verrait qu'du feu le gamin. un bonbon en bouche, épaules haussées rapidement et te voilà qui passe sur le sujet pour éviter de lui en parler. non pas qu'tu ne lui faisais pas confiance, mais qu'tu ne voulais pas l'embêter avec tous ses malheurs car oslo était trop précieux pour supporter tout ça. abandon, adoption, jumeau disparu, viol, roman.. trop, c'était trop. « puis orion m'énerve. un coup il me cherche, me tente pour l'embrasser et la seconde d'après j'me retrouve dans cette pu..dans cette friendzone. » tu retenais toujours de dire des injures, pas été élevée comme ça n'est pas ? famille adoptive parfaite aux apparences parfaites mais aux secrets bien sombres. et toi, tu sais tout. toi tu porte ce poids sur tes épaules depuis qu't'as seize ans. ta première fois aurait dû se dérouler avec ton véritable amoureux, pas avec le fils de tes nouveaux parents.
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Oslo Galswinth
Oslo Galswinth
amaryllis ❖ THIS IS NOT REAL LOVE
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MessageSujet: Re: sometimes you gotta bleed to know (ieva)   sometimes you gotta bleed to know (ieva) EmptyLun 4 Mai - 17:44


sometimes you gotta bleed to know
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@Ieva Marková

sometimes you gotta bleed to know (ieva) YEqssDUX_o sometimes you gotta bleed to know (ieva) GYrY98KX_o
( @ hedgekey )



Ardeur des sentiments, ardeur des méfaits enfoncés dans l'âme. Y'a que ça qui tourne, encore et encore, maux qui s'annihilent parfois, puis qui reviennent dans le crâne, autant que les mots qui hantent tantôt. Succubes gangrènent sa putain d’âme, tentent de s’immiscer partout, de le faire perdre pied. Gamine qu’est face à lui, gamine qui pue les maux, qui pue qu’elle aussi, elle se gangrène de l’intérieur. Volonté de comprendre, le môme, d’essayer de capter chaque once de perfidie lui bouffant l’esprit un peu plus. Besoin d’y lire, d’se dire qu’il est pas seul avec ses putains de démons étant trop présent, venant trop prendre possession de la plupart de ses pensées.  Démons dans l’crâne, harpies tentant d’entrer par la porte de son myocarde, se prenant dans la gueule les pièges tendus par le hasard pour qu’personne n’y entre vraiment que l’inconscient qui gouverne encore les cavités étroites, alors que le blond se demande parfois comment y retourner, dans ces parties-là de son âme, comment les retrouver, comment les maîtriser à nouveau, retrouver l’état d’esprit d'antan. Ieva, elle arrive à lui percer le coeur, elle arrive à faire partie de ces parties sombres, à s’immiscer à l’intérieur, à laisser trace, à rentrer dans sa putain de vie. Gamine qui lui perce le coeur, avec son visage tentant d’oublier les tourments. Lèvres pincées, main enfoncée dans son sac, puis tendue vers elle, biscuit apposé au centre. « — Tiens, mange ça. » Espoir de la voir sourire un peu plus, espoir que ça répare le temps d’un instant ce qui tourne dans sa tête. Ineptie qui se balance entre eux, saveur du mensonge qui pèse au dessus de leurs corps, qu’il sent bien trop Oslo, qu’il voudrait envoyé loin, comme les nuages noirs. Juste comprendre c’qui va pas. Elle te fait pas confiance, et t’aimes pas ça, au fond. « — Tu stressais pas autant, pour les derniers examens Te stresse pas autant, Iev’, tu sais qu’tu vas réussir de toute façon. » Main qui passe dans ses cheveux, soupir, alors qu’il regarde autour d’eux, et que son regard se pose à nouveau sur elle. « — Tu devrais le dire à Orion. Il te fait trop marcher, il casse vraiment les couilles. » Oppression du simulacre qui se dissipe quelque peu, alors qu’il tente d’y croire, alors qu’il tente de se dire que la môme ne s’cache pas derrière c’prénom qui semble d’un coup un peu trop maudit. Elle t’fait pas confiance, encore. Tu l’sais, et tu l’sens encore. Pourquoi tu t’voiles encore la face ? « — Y’a autre chose, hein ? » Tête qui bascule quelque peu sur l’côté, soupir qui sort encore une fois d’sa bouche, presque déçu l’gamin, de se dire qu’personne voudrait se confier à lui. MONSTRE QUE TU ES, QUAND EST-CE QUE TU COMPRENDRAS QUE TU FAIS PEUR A VOIR ? TOUT LE MONDE LE VOIT SAUF TOI.

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