— introduction

ous les lumières tamisées de Prague et la douce brise printanière : la musique ondule pour envoûter les âmes damnées. Les archets dansent, et les cœurs chantent pour accompagner les mélodies. Je vous vois de loin, errer le long des avenues, avec les prunelles qui brillent. Je vous aperçois baigner dans vos rêves, à la recherche d'une marque similaire à la vôtre au beau milieu des corps éperdus. Vous vous défendez alors, en clamant que cela ne vous intéresse guère. Mais moi, j'arrive à voir au-delà de votre cœur cette pincée d'espoir qui pétille, et qui refuse de s'éteindre. Ce sourire discret qui vous arrache les lippes quand vous vous égarez dans cette belle magie éternelle ; au beau milieu des regards qui se croisent et des âmes qui se heurtent. Vos pupilles divaguent un peu partout, à la recherche d'un rêve candide, un beau mirage auquel vous vous êtes tant attachés au fil du temps, et vous espérez plus que tout être le prochain. Alors, moi, Cupidon, je vous susurre à l'oreille de ne jamais cesser d'y croire. Égarez-vous le temps d'un instant dans ces belles illusions, et devenez protagoniste de votre propre conte de fée. Cessez votre pessimisme, et permettez-vous de rêver à la place. Imaginez-vous valser sous la lune et les lampadaires entre ses bras, et peaufinez ce rêve-là de votre espoir. Accrochez-y, même lorsque les embûches vous assaillent comme des vagues lourdes de peur et de regrets. Moi, je ne tire mes flèches qu'au beau milieu des cœurs des plus affables.